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Pearlie Spencer porte dans son ADN l’amour de la mélodie. À la fois évidentes et sinueuses, les trames mélodiques s’imposent instantanément à l’oreille tout en se révélant au fil des écoutes. Mais que l’on ne s’y trompe pas : cette face lumineuse pourrait être le double illusoire d’un monde plus sombre. Inquiétant et délicieusement vénéneux.

 

En effet, les compositions de Pearlie Spencer reposent sur une approche exigeante et cohérente du songwriting. Parmi les thèmes abordés dans les chansons, on distingue en leitmotiv l’analogie entre les souvenirs des êtres chers, les images d’un âge d’or rêvé, et les mélodies, les refrains que l’on se chante au réveil et qui nous accompagnent toute la journée.

 

Cette vision d’une fonction unificatrice de la musique est particulièrement perceptible dans la chanson éponyme du ep, « Memory Street », où la légèreté joyeuse se fond avec subtilité dans la mélancolie. Elle se fait plus menaçante dans « Higher Minder » ou « Perverse Delight » ; puis rédemptrice dans « Between the Lightnings » ou « I’ll Be Gone ».

 

L’auditeur, à ses risques et plaisirs, y croisera ses propres émotions, mais aussi ses propres démons…

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